Que sont devenues les rosehaces de mon enfance ? Bucolique mathématique aux multiples symétries – depuis j’ai cueilli les pissenlits et les lis, tilleuls, les géantes tulipes comme des moulins, les feux d’artifice de bouvardias, la curiosité du ciel de l’anthurium. Un bétyle au sol. A Callipolis des champs d’adamant peuplent le sol au-dehors de la forteresse. Bam.
A aube du ciel des mots
B coulisse horizontale du couchant
C le sifflement vibratoire d’une langue découpée en deux
D sourire d’un nouveau départ
E attente expiatoire du jugement dernier
F comme la herse d’un château fort
G comme la colère du lion
H sibylline évocation prophétique
I cible des tirs d’apollon
J flèche hors d’atteinte
K couperet de la guillotine
L roseau pensant au gré du vent
M murmure de supplication
N intermède et fausse fin
O éclipse étonnante comme un nouvel astre, noir, ressurgi de l’ailleurs
P au pas, garde à vous
Q hura du général
R le bataillon bien rangé
S modulation des formations
T protecteur comme l’égide de Zeus
U dernier doute avant la fin de la scène
V affirmé et victorieux
W rodomontade
X serpents d’olympias
Y l’infini yoyo tsimtsoum
Z ultima signatura
Qui a dit que l’alphabet répondait à un ordre arbitraire ?