Laude au K

Gloire soit rendue au K, lettre qu’on sonne, visible aux poètes, qui, en tous sens, révèlent. Les clairons sonnent : l’hymne des hommes. Les t sont devenus les calvaires de nos feuillets, mais nous, fils de Kronos, qui avons commis l’assassinat pour nous emparer du trône, de la kouronne et du sceptre, nous le renversons. A tous les pères : prenez garde. L’égide ne vous suffira pas. Notre épée transperce le ciel de briques pour toquer à la porte étroite. La porte nous est ouverte et si le malin se jouait à la refermer, nous nous servirions de l’épée comme de la clef. Gloire soit rendue au K. Voici l’amen des poètes : des lettristes, nous affirmons le lignisme ; des fréquences de la glotte, nous parcheminons de glyphes l’invisible. Ainsi firent nos frères des grottes, doigtant les parois de la couleur qui se déverse. La partition, notre peinture sublime, est tenue par les chérubins. Aux assassins qui voudraient nous mettre à l’index du Blavier, nous vous assassinerons.